Guide complet Google AMP : être compatible, convertir et éviter les pièges

Le projet Google AMP, Accelerated Mobile Pages, est un projet open source porté par Google ayant pour but de délivrer le contenu d’un site web de manière très rapide. Un contenu qui s’affiche comme l’éclair, simple à naviguer. Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Il s’agit d’une construction spécifique en HTML de la page, intégrant la librairie JS AMP et plusieurs pratiques de développement, avec plusieurs éléments autorisés et d’autres non.

AMP-Project-logo

Concrètement, on écrit différemment son code HTML, avec des contraintes précises, dans le but d’offrir aux visiteurs un temps de chargement le plus faible possible, de préférence sur mobile – car cela a été réalisé dans ce but mais c’est également compatible desktop. C’est comparable à réaliser l’intégration d’un emailing : contraintes de compatibilité, écriture particulière du code, etc. Ainsi, le visiteur visite votre page AMP sur son mobile et voit apparaître le contenu très rapidement. Mais une telle rapidité de chargement nécessite une forte optimisation et donc des sacrifices lors du développement.

Voyons ainsi ce que Google AMP ne permet pas d’utiliser :

  • Pas de librairies JS ni de JS custom
  • Pas d’éléments de formulaire (zéro inputs, textarea, etc.)
  • Pas de feuilles de style chargées en externe
  • Une seule et unique balise style CSS dans la partie <head />
  • Pas de style CSS en ligne (inline style – par ex. <div style="font-size:1em">)
  • La partie de style CSS ne doit pas dépasser 50kb

Et bien, ça limite sacrément ! Et c’est peut-être ce qui est le plus singulier : Google AMP prend au mot la directive « le contenu d’abord ! », quitte à sacrifier votre beau design et toute l’interactivité derrière.

google_amp_search

AMP utilise ses propres composants, où par exemple <amp-img /> remplace <img />. La raison est simple : cela permet au navigateur d’avoir le choix de priorité de chargement sur l’élément selon la vue actuelle (si l’image est en fin d’article, il va retarder le chargement et l’inverse si l’image est visible sur la vue de l’utilisateur). AMP peut utiliser des versions extended que l’on peut appeler en JS pour avoir droit à certaines balises, comme les balises facebook ou twitter pour afficher des interactions spécifiques à ces plateformes. Voici une liste de ces tags actuellement :

amp-img (afficher une image)
amp-audio (faire un embed HTML5 audio)
amp-pixel (comme pour les emailings, permet d'avoir des statistiques visiteurs via un pixel appelé)
amp-video (faire un embed HTML5 vidéo)
amp-carousel (afficher un carousel d'images)
amp-lightbox (utiliser une lightbox pour afficher une image)
amp-ad (afficher une publicité depuis des services prédéfinis)
amp-anim (afficher un gif sous une placeholder)
amp-iframe (afficher une iframe)
amp-instagram (afficher un feed instagram)
amp-twitter (afficher un tweet)
amp-youtube (affiche une vidéo youtube)
amp-analytics (permet d'apposer un code propre aux statistiques, avec uniquement Google Analytics pour le moment)

Il s’agit d’une liste exhaustive, mais vous pouvez retrouver d’autres balises pour des besoins plus spécifiques sur la doc de Google Extended Components. Il existe également des balises expérimentales disponibles ici.
Toutes ces balises possèdent des pré-requis (par exemple, amp-img nécessite la largeur et hauteur, amp-iframe n’accepte que des sources sous HTTPS, etc.) que je vous invite à connaître sur la doc officielle de Google AMP.

La conception d’AMP peut se diviser en trois parties : AMP HTML, AMP JS et Google AMP Cache.

example_amp_inaction

I. Comment être compatible AMP

AMP HTML concerne la partie HTML / CSS avec les balises spécifiques à AMP.
La seconde partie AMP JS implémente toutes les techniques de gestion des éléments et leurs délais de chargement respectifs, appelle le Google AMP Cache, réalise le rendu des balises amp, rends toute source d’iframe sandboxed (protégées), le pré-calcul des éléments de structure de la page et enfin la désactivation de propriétés CSS lentes. En bref, c’est là où la magie se fait.
Enfin, Google AMP Cache s’occupe de re-router toutes vos pages AMP vers les serveurs de Google, les mettre en cache pour améliorer les performances générales de chargement. Pas de choix de CDN, il faut accepter l’idée que toutes vos pages passeront par les serveurs Google (vendre son âme encore un peu plus, un peu moins… britney_spears_awkward_lol).

C’est bien beau tout ça, mais je voudrais une page AMP tout d’suiiiiite

Tout d’abord, il faut rester poli et dire s’il vous plaît. Ensuite, nous allons voir la base de la base : ce qu’il faut faire pour rendre votre page AMP-specific (source). Posez les stylos et prenez une feuille Notepad++ ou SublimText (ou autres). Nous allons reprendre le boilerplate d’une page AMP basique, présentée par Google :

<!doctype html>
<html amp lang="fr">
  <head>
    <meta charset="utf-8">
    <title>Il faut AMParler</title>
    <link rel="canonical" href="http://example.ampproject.org/article-metadata.html" />
    <meta name="viewport" content="width=device-width,minimum-scale=1,initial-scale=1">
    <script type="application/ld+json">
      {
        "@context": "http://schema.org",
        "@type": "NewsArticle",
        "headline": "Open-source framework for publishing content",
        "datePublished": "2015-10-07T12:02:41Z",
        "image": [
          "logo.jpg"
        ]
      }
    </script>
    <style amp-boilerplate>body{-webkit-animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both;-moz-animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both;-ms-animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both;animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both}@-webkit-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@-moz-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@-ms-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@-o-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}</style><noscript><style amp-boilerplate>body{-webkit-animation:none;-moz-animation:none;-ms-animation:none;animation:none}</style></noscript>
    <script async src="https://cdn.ampproject.org/v0.js"></script>
  </head>
  <body>
    <h1>Merci d'allumer la l'AMP</h1>
  </body>
</html>

Voici donc un document basique, avec une balise canonical vers l’article de base non-AMP ainsi qu’une définition meta-data NewsArticle de Schema.org (optionnelle). Une page compatible AMP doit donc contenir :

  • Une balise <!doctype html>
  • Une balise html spécifique : <html > ou <html amp>
  • Une balise <head /> et <body />
  • Une balise <meta charset="utf-8" /> (et pas d’autre choix de charset)
  • Une balise <link rel="canonical href="#url" /> qui renvoie vers la version non-AMP de la page, soit la page web standard avec tout votre design et vos librairies JS aussi lourdes qu’un éléphant adulte en Meurthe-et-Moselle (54)
  • Une balise <meta name="viewport" content="width=device-width,minimum-scale=1">, sachant que l’attribut initial-scale=1 est recommandé
  • Le script AMP JS via la balise <script async src="https://cdn.ampproject.org/v0.js"></script> tout à la fin du <head />
  • Contient cette balise <style> dans le <head /> :
<style amp-boilerplate>body{-webkit-animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both;-moz-animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both;-ms-animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both;animation:-amp-start 8s steps(1,end) 0s 1 normal both}@-webkit-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@-moz-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@-ms-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@-o-keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}@keyframes -amp-start{from{visibility:hidden}to{visibility:visible}}</style><noscript><style amp-boilerplate>body{-webkit-animation:none;-moz-animation:none;-ms-animation:none;animation:none}</style></noscript>

Et voilà, vous avez une page AMP !
Quelques headings, un contenu texte et votre page devrait s’afficher comme l’éclair, sur smartphone et desktop.
Pour éviter tout duplicate content, on prendra soin de lier les pages non-AMP et celles AMP. Les pages AMP doivent obligatoirement lier leurs pages non-AMP donc autant le faire sur la version non-AMP.

  • Sur les pages non-AMP, rajouter la balise :
    <link rel="amphtml" href="URL_de_la_page_AMP_sur_les_AMPoules">
  • Sur les pages AMP, rajouter la balise :
    <link rel="canonical" href="URL_de_la_page_Non-AMP">

Et quid du webdesign ? S’il-vous-plaît ?

On l’a vu, les contraintes imposées par les pages AMP pénalisent pas mal le côté webdesign de la page.
Cependant, les nombreux tags amp- mis à disposition permettent de remplir 80% des cas standards et n’oublions pas que nous avons droit jusqu’à 50kb de CSS f-yeah.
Par exemple, vous pouvez trouver une bonne inspiration sur la page d’accueil de la présentation de Google AMP, qui est un bon exemple d’une page AMP optimisée avec un design abouti (une font custom, le CSS custom intégré avec le CSS obligatoire d’AMP, l’utilisation d’amp-analytics, il y a même une div sortante du footer en erreur haha) : https://www.ampproject.org

amp1

Vous comprenez donc que réaliser une page AMP passe par une intégration spécifique qui peut prendre du temps, Bootstrap et jQuery sont évidemment à oublier. Les preprocessors (Sass par exemple) sont autorisés. Comme AMP se concentre sur les performances, de nombreuses conditions affectent l’utilisation du CSS. Voici la liste de ce qui n’est pas autorisé avec AMP en terme de CSS :

  • Le qualificatif !important
  • La balise <link rel="fichier.css"> — à l’exception des polices personnalisées
  • Le sélecteur universel *
  • La pseudo-classe :not()
  • Les pseudo-sélecteurs, pseudo-classes et pseudo-éléments qui ne ciblent pas directement les tags, sans amp- (exemple BIEN : a:hover / exemple PAS BIEN : amp-img#id:hover)
  • Les sélecteurs et classes -amp- & i-amp internes à AMP
  • Les propriétés behavior, -moz-binding et filter

La balise <link> utilise son exception d’utilisation dans le cas de custom fonts, qui s’écrit alors comme une balise <link> classique :

<link rel="stylesheet" href="https://fonts.googleapis.com/css?family=RAMPeD'Escalier">

Enfin, les propriétés transition et animation (et donc les @keyframes) peuvent être utilisées uniquement avec opacity et transform (il faut aussi inclure -vendorPrefix-transform, c’est-à-dire -moz-transform, -webkit-transform, -o-transform, etc.).

Voici un retour d’expérience intéressant sur quelques problèmes propres à Google AMP, utiles à savoir :

  • Pas de formulaires : vous ne pouvez pas utiliser AMP pour des applications web complexes. Cela signifie donc que vous ne pouvez pas réaliser de formulaires d’inscription de newsletter, de gestion de commentaires ou même un champ de recherche. Cependant, l’utilisation de amp-iframe pourrait permettre ce dernier cas, avec probablement des désagréments dues au sandboxing réalisé par Google AMP. La piste du traitement PHP est aussi envisageable.
  • Un menu Hamburger [stag_icon icon= »bars » url= » » size= »1em » new_window= »no »] compliqué : en raison des restrictions propres à AMP, la réalisation d’un menu [stag_icon icon= »bars » url= » » size= »1em » new_window= »no »] de type Hamburger peut être compliqué (ce qui est ironique vu que ce type de menu est idéal sur mobiles). L’utilisateur jpettit a posté un exemple de solution sur le Github AMP et une feature request pour une balise amp-sidebar est ouverte.
  • Des statistiques différentes : la balise amp-analytics permet de faire appel à Google Analytics pour vos statistiques. L’utilisation d’event est autorisée, vous n’aurez cependant pas de retour sur les adresses IP de vos visiteurs (et donc leur localisation, provenance, referrals, etc.) car la synthèse de vos analytics est réalisée via AMP JS.
  • Des images contrôlées : l’interaction AMP avec amp-img vous forcera à préciser la largeur et la hauteur de l’image que vous souhaitez afficher. Ajoutez l’attribut layout=responsive pour qu’AMP calcule automatiquement l’étirement maximal de l’image. Prévoyez d’y mettre une div qui cadrera la largeur maximale car AMP appliquera automatiquement width="100%" sur l’image avec l’attribut responsive.
  • Pas de JS, pas de chocolat : Comme toutes les balises amp sont transformées par Javascript, les visiteurs qui visiteront vos pages AMP avec Javascript désactivé ne pourront pas accéder à toute transformation de contenu (comme par exemple les images, vidéos, lightbox, iframe, etc.). Cependant, vous pouvez utiliser la balise <noscript> pour vos fallbacks en cas de javascript désactivé, ce qui revient cependant à dupliquer le contenu. Enfin, les pages AMP ne peuvent être validées via le W3C ou tout autre validateur HTML.

Contrôle et Validation des pages AMP

Validez votre AMP-CSS ainsi que le contenu AMP-HTML en utilisant l’AMP Validator. Pour l’exécuter, il faut ouvrir sa page AMP dans votre navigateur préféré (Firefox, Chrome, Internet Explorer, Opera, Netscape, Avant Browser, etc.) puis rajouter #development=1 à la fin de l’URL. Ouvrez la console JS (via « Inspecter l’élément », Firebug, la Console Chrome, etc.) et vous aurez ainsi les erreurs et avertissements relatifs à votre page AMP.

too_much_css

Vous pouvez trouver les significations des codes erreurs affichés sur le Guide AMP Validation Errors.

II. A-t-on vraiment besoin de Google AMP ?

On vient de voir comment réaliser une page compatible AMP, passons de la pratique à l’analyse. Est-ce que l’effort de rendre compatible son site AMP vaut-il le coup ? S’agit-il d’une réelle avancée dans le développement pour le web mobile ou seulement une concurrence à Facebook Instant Articles ou Apple News, par exemple ?

Qu’est-ce que le Top Stories sur Google ?

Le Top Stories de Google est une nouvelle méthode d’affichage des actualités sur les mobiles pour les éditeurs de Google News (ou Google Actualités), disponible sur les versions anglaises de Google à l’heure où ces lignes sont écrites. Cela permet d’afficher sur mobile les actualités rédigées sous page AMP tout en restant sur Google (via un système de frame). C’est sûr, ça améliore votre visibilité et votre contenu devient plus accessible. Mais comme Facebook Instant Articles ou Apple News, votre contenu ne sort pas de Google dans un premier temps. Cela peut représenter un point d’accès supplémentaire à votre site, vous pouvez toujours monétiser avec de la publicité native et vous gardez l’autorité sur le contenu. Mais le visiteur visitera et accèdera à votre contenu sous Google et non sur votre site. C’est en cours de déploiement donc son affichage n’est pas encore garanti mais vous pouvez tenter de voir le Top Stories anglais via google.co.uk sur mobile.

Comment monétiser et convertir quand Google garde le contrôle ?

native-adOn l’a vu, les pages AMP interdisent tout Javascript personnalisé. Adieu les interstitiels, le lien externe omniprésent sur le body, les bannières privant 50% de hauteur de contenu visible dès le chargement, etc.
Le système de la publicité mobile en ligne ne doit pas ruiner le plaisir de navigation, ni être l’un des premiers responsables de hausse du Taux de Rebond (ce qui est un comble !), il ne fallait pas s’étonner du fulgurant succès des Adblockers lorsqu’ils sont arrivés sur les smartphones. Les pages AMP imposent des restrictions propres aux publicités, obligeant ainsi à réfléchir à de nouveaux moyens de communiquer.
Actuellement, on retiendra plusieurs moyens de continuer à monétiser son contenu sur des pages AMP :

  • Publicité native : il s’agira d’utiliser une balise image ou vidéo pour présenter directement la publicité sur votre page. Pas d’appel aux plateformes d’enchères, pas d’appel à la régie, pas de programmatique, la publicité sera décidée en amont et affichée manuellement.
  • L’iframe : heureusement, AMP permet l’utilisation d’iframe via la balise amp-iframe. Comme ces iframes sont sandboxed, il ne faudra pas compter sur une exécution de Javascript sur la page encapsulée. Il faut donc prévoir toute exécution de script en amont, la page encapsulée servira seulement à afficher la sortie de ces scripts.
  • L’article sponsorisé : évidemment, vous pourrez toujours proposer des articles sponsorisés, ces derniers concernant le contenu et non l’affichage.

Pour convertir vos visiteurs avec par exemple l’inscription à une newsletter, l’utilisation de formulaire étant interdite, il faudra proposer ces formulaires sur des pages externes non-AMP mais toutes aussi légères.
A noter que Google planche actuellement avec différents partenaires pour élaborer de nouvelles formes de publicité, implantées dans Google AMP et inspirées du Manifest d’Acceptable Ads.

III. Conclusion

On vient de voir qu’une page Google AMP agit sur plusieurs choses pour votre site web.
Commençons par les points positifs :

  • Afficher un contenu responsive très rapidement, sur n’importe quel écran (desktop, tablette, mobile)
  • Afficher sa page dans la partie Top Stories sur Google, une situation idéale en terme de CTR
  • Être probablement et légèrement favorisé dans le ranking Google Mobile, par supposition hypothétique probable d’un algorithme partial favorisant les propres produits Google. Peut-être.

Le projet Google AMP est un projet aux idéaux qui sont à la fois positifs et négatifs : cela favorise un Web mobile axé sur le contenu, où le développement, lui, est axé sur la performance. Cependant, cette vision s’accorde sur un Web restreint aux balises imposées, au détriment de l’innovation graphique, interactive et ergonomique, avec des restrictions qui rappellent la réalisation d’un emailing pour d’anciens clients de messagerie. C’est ainsi que nous pouvons lister certains points négatifs :

  • Une restriction rimant avec frustration dans l’ensemble du procédé de développement d’une page AMP
  • Moins de place à l’originalité, sauf éditoriale
  • Un CDN obligatoire chez Google
  • Votre contenu chez Google dans son Top Stories
  • Retour au web fin 90 : pas de Javascript personnalisé, pas de CSS évolué, pas de formulaire, etc.

Le projet AMP vise à promouvoir un web accessible rapidement, de préférence sur mobile. Mais si vous avez déjà optimisé votre site responsive sur les performances (voir notre fabuleux article sur le Guide d’optimisation du référencement mobile bruel-smiley), ce n’est peut-être pas si rentable de passer sur Google AMP, selon votre cas. Et justement, dans quel(s) cas cela pourrait valoir le coup ?

Pourquoi utiliser Google AMP et dans quels cas ?

Si Google AMP est équivalent à un site responsive optimisé incluant les Rich Snippets, on repère cependant deux avantages à réaliser une version AMP :

  • Apparaître dans le Top Stories Google
  • Offrir une version optimale pour les pages à grand contenu éditorial

En effet, vous serez plus sensible à prévoir une version AMP si les pages concernées sont principalement liée au contenu éditorial : blogs, presse, actualités, journaux, documentation, encyclopédie, information, thèse, etc. Car l’optimisation d’une page AMP est l’idéal pour ce type de contenu. De plus, si vous êtes éligibles et éditeurs sur Google Actualités, vos articles pourront s’afficher sur le nouveau carrousel d’actualités Top Stories. L’effort offre un bénéfice intéressant.

Cependant, si votre site ne concerne pas la mise en valeur du contenu éditorial uniquement (toutes les catégories de sites ne rentrant pas dans le type des précédentes catégories citées), vous avez le choix entre :

  1. Avoir un site responsive pour desktop, mobiles et tablettes et une version AMP pour les résultats de recherche Google mobile (le visiteur pourrait être perdu par la schizophrénie de contenu du site) ;
  2. Avoir un site pour desktop et une version AMP pour les mobiles ;
  3. Avoir un site responsive pour desktop, mobiles et tablettes

En effet, soit vous proposez votre site intégral pour les vues desktop et une version AMP au design et aux possibilités d’interaction et d’ergonomie incompatibles (ce qui est similaire à avoir un site desktop et un site mobile distinct) ; soit vous proposez le même site et le même design pour toutes vos vues. Du moment que ce dernier est correctement optimisé sur la performance et adopte les Rich Snippets quand cela est possible, ce n’est pas grave de ne pas utiliser Google AMP. Cela évite la multiplicité d’accès du contenu, le visiteur peut se trouver perdu en accédant à une version différente du site via les résultats de recherche Google mobile et une autre version en accédant directement au site.

amp-wordpress

Si vous êtes sous WordPress, il existe un plugin nommé AMP réalisé par Automattic, propriétaire de WordPress. Il permet de générer automatiquement et dynamiquement une version AMP de votre blog / journal / etc. Pour le moment compatible uniquement aux articles et pas encore aux pages et archives, cela permettra dans un premier temps de déployer rapidement Google AMP sur votre site.

Et à l’avenir ?

Le big deal à long terme sera de voir comment Google traite son algorithme avec les pages AMP, s’il favorisera uniquement la technologie AMP ou s’il restera impartial en favorisant les sites rapides à charger. Le projet AMP souhaite résoudre des problèmes de performances sur les sites actuels qui trouvent leurs sources via des interaction et scripts externes ou third-party qui alourdissent la page : publicité lourde, trackers innombrables, etc. Surtout que les attentes des consommateurs sur mobile sont différentes des visiteurs desktop : sur mobile la data est limitée, la vitesse de transfert peut ne pas être au top (en ville comme en cAMPagne), ils n’apprécient pas d’être bloqués dans leur recherche de contenu par de la publicité obstructive, des messages bloquants leur demandant de télécharger une appli, une bandeau couvrant 30% du contenu leur demandant de télécharger la même appli, etc.
Il y a une notable incompréhension entre les annonceurs et les attentes des visiteurs mobiles depuis plusieurs années. Et Google AMP souhaite enrayer ce fléau du site lent. Mais un site optimisé le fera tout autant qu’un site restreint sous AMP.

Cependant, si vous vous intéressez à Google AMP en détails, c’est que vous faites déjà attention aux performances de votre site. Et qu’il est probablement déjà suffisamment optimisé. Les sites qui offrent une exécrable expérience de navigation sur mobile sont lents car apparemment ils ne s’intéressent justement pas à ces questions de performance.
Comme Google favorisera au fur et à mesure du temps la rapidité des sites, notamment sur mobile (et en espérant qu’il ne perde pas sa partialité en favorisant AMP), vous pouvez commencer à conseiller vos clients et éditeurs sur la question de la performance en lien avec leur référencement et ranking.

Et vous, que pensez-vous de Google AMP ? De son utilité, sa pertinence et son contexte de cible ?

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Sources : HFR, Tunetheweb, Arobasenet, 10up, AMPProject, AMPProject Github, Pagefrog.

Mise à jour novembre 2019 : Aujourd’hui, Google fait apparaître votre site dans une version mise en cache sur leurs serveurs, lorsque vous apparaissez dans les Top Stories ou dans le Search. Bien que Google a annoncé que ce fait changerait dans le futur, je vous déconseille l’utilisation de la technologie AMP.

Rendez votre site SEO-friendly pour la recherche vocale : Siri, Google Now, Cortana

L’avènement des assistants vocaux a modifié notre façon d’effectuer des tâches en demandant à quelqu’un d’autre de les faire. Et c’est la même chose pour la recherche sur Internet. Au début, on utilisait Siri pour lui demander le sens de la vie, lui demander une histoire drôle, lui dire que les chaussettes de l’archiduchesse sont sèches ou archi-sèches ou encore constater son refus de répondre si on lui demande son goût pour la musique de Britney Spears britney wtf.

Lors du Virtual Assistant Summit organisé par Re-Work à San Francisco les 28 & 29 janvier 2016, on a pu apprendre pas mal de choses, notamment les avis de plusieurs pointures du domaine telles que Tim Tuttle ou Jason Mars. Tim Tuttle, CEO fondateur de MindMeld, prédit une montée en puissance de la recherche par assistance vocale au détriment du clavier :

Aujourd’hui, plus de 10% du trafic de recherches est effectué à l’aide de la voix. Dans cinq ans, cette part pourrait passer à 50%.

Euh… d’accord, calme-toi Tim. Siri existe depuis 2007, soit environ 9 ans d’existence… Passer de 10 à 50% d’utilisation en moins de cinq ans paraît un peu surréaliste – sauf si de nouveaux concurrents (tels que Hound par exemple !) viennent accélérer leur adoption. C’est ainsi que Jason Mars, professeur assistant à l’Université de Michigan, tempère les déclarations folâtres du foufou Tim Tuttle :

Je ferais une analogie avec le Palm Pilot, qui ressemblait beaucoup à un prélude de l’Iphone, avec un système d’applications quasiment identiques. Néanmoins, à l’époque, on ne voyait pas de manière évidente comment cette technologie pouvait nous être utile au quotidien, et le Palm Pilot a fini par disparaître. Quelques années plus tard, en revanche, l’iPhone a créé une petite révolution. Pour l’heure, je crois que, sur le marché de l’assistant virtuel, nous sommes plus à l’étape du Palm Pilot qu’à celle de l’iPhone.

On peut conclure que l’état de l’utilisation des assistants vocaux est un marché qui reste en croissance constante. Même s’il n’est pas destiné à être partout tout de suite, il le sera forcément et avec probablement de plus en plus d’acteurs. Et comme aujourd’hui plus de 10% du trafic de recherche est réalisé via la voix, autant optimiser ce mode de recherche !
Mais alors, comment fonctionne une stratégie SEO axée sur les assistants vocaux ?

Comment rendre son site Siri-friendly, google Now-friendly ou Cortana-friendly

Un site optimisé sur Bing et Google

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Siri d’Apple pioche ses résultats sur Bing, et non Google ; Cortana utilise également Bing et enfin Google Now utilise… Google delarue. Il est donc primordial d’avoir son site optimisé pour le référencement mobile (tablettes et smartphones) sur ces deux plate-formes au moins. Vous pouvez consulter notre article qui s’attelle à la question en détail : Optimiser son référencement mobile. Avoir un site mobile-friendly valide et optimisé sur Bing et Google, c’est déjà réaliser les 3/4 du chemin.

La longue traîne interrogative

Si vous observez un(e) collègue en train d’effectuer une recherche via Siri (discrètement car cela pourrait le (la) gêner), vous remarquerez sans doute que le terme recherché ne se présente pas sous la forme : vendeur rouleaux scotch ornemental paris 16 mais plutôt vendeur de rouleaux de scotch ornemental à Paris dans le 16ème arrondissement (l’assistant vocal s’occupant d’enlever le début de la question, tel que « Trouve-moi un« ). C’est le retour de la longue traîne. Dans vos contenus, privilégiez donc des phrases plus naturelles avec des mots-clés de plusieurs mots incluant les mots de liaison.
Privilégiez aussi quand cela est possible des titres sous forme interrogative, comme pour une foire aux questions. Ainsi le terme desktop de recherche transformer eau en vin chimie devient lors d’une recherche vocale comment transformer chimiquement de l’eau en vin. Il est donc conseillé d’utiliser la question plutôt que la réponse, comme le grand titre de cette section. Il est intéressant de noter que le jour où les moteurs de recherche auront fait progresser leurs algorithmes pour pouvoir déterminer une réponse à une question posée par l’utilisateur, il faudra faire l’inverse – favoriser la réponse plutôt que la question.

Attention cependant, car il y a une limite à favoriser les mots-clés à longue traîne : d’après plusieurs tests, les algorithmes de recherche par saisie vocale ont tendance, en plus de faire une recherche sur le terme complet, à couper la phrase pour déterminer les parties pertinentes de votre phrase de recherche. Ainsi, si on recherche comment transformer chimiquement de l’eau en vin sur Siri, on peut supposer qu’il va chercher ces termes : comment transformer chimiquement de l’eau en vin / transformer chimiquement eau vin / transformer eau vin / transformer chimiquement. La solution idéale à cela est de laisser les moteurs de recherche déterminer les parties pertinentes de votre site et d’adopter un contenu formulé naturellement (le langage naturel, y a que ça de vrai).

Être bien intégré sur les réseaux sociaux

Les assistants vocaux ont bien intégré les réseaux sociaux et peuvent afficher des informations qui peuvent correspondrent à votre page Facebook, vos tweets ou vos posts G+ (dédicace à Google Now forever-alone). Lorsque vous souhaitez améliorer vos chances d’apparaître sur un thème précis, n’hésitez pas à communiquer sur ces réseaux sociaux pour apparaître via votre pertinence.

Ne pas oublier la localisation : Google Maps, Apple Plans et Bing Cartes

Siri utilise Apple Plans, Google Now utilise Google Maps et Cortana utilise Bing Cartes, qui lui-même utilise la base de données PagesJaunes pour situer les commerces. Si votre commerce a une situation physique ou une dimension locale, n’oubliez pas de l’ajouter sur ces trois plate-formes (même si PagesJaunes enregistre automatiquement les nouveaux commerces dans sa base en version basique). Pour ajouter votre entreprise sur Apple Plans, c’est sur Apple Maps Connect ; pour Google Maps c’est via Google Local Business et enfin pour Bing Cartes vous pouvez vous inscrire soit sur Pagesjaunes.fr soit sur Bing Places.

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Pas de publicité CPC

En effet, ce n’est pas la peine de penser pouvoir faire du positionnement payant car ils bloquent les publicités dans les résultats de recherche. Il s’agira donc de ne cibler que l’optimisation du référencement naturel, surtout qu’il y a une accentuation de l’efficacité à être dans les trois premières places dans la recherche vocale.

Incorporer les données structurées

Sachant que les assistants vocaux utiliseront de plus en plus les données structurées pour répondre à la question de l’utilisateur, cela ne peut faire que du bien à votre positionnement mobile d’intégrer les données structurées (les fameux rich snippets) au sein de votre site web. C’est d’ailleurs inclus dans notre article d’optimisation du référencement mobile. Liez vos données structurées avec vos contenus sous forme de question (Qui, Quoi, , Quand, Pourquoi et Comment doivent devenir vos nouveaux préceptes), et là c’est le bingo thatsabingo_smiley.

Conclusion : rester focus

Sans prendre part aux déclarations affirmant chaque année que « le Voice Search, tu vas voir mec, ça va être la tendance de l’année dans les chaumières !  » (propos émanant de la concierge du 3ème étage), il est vrai que la tendance à l’utilisation est toujours positive d’année en année, même s’il n’y a toujours pas de véritable adoption de masse. Son utilisation commence à être acceptée grâce à l’habitude de l’outil et à la multiplicité des acteurs du marché. Si vous avez un business à dimension un minimum locale, il y a tout intérêt de commencer à s’intéresser au Voice Search. Cela permettra de se spécialiser sur de nouveaux points de contact tout en améliorant la pertinence de vos visiteurs.

Comme il s’agit d’une technologie très évolutive au fil des ans (l’arrivée de Facebook avec son assistant « M », l’assistant vocal super rapide « Hound », etc.), il faudra rester un minimum attentif pour pouvoir réagir en cas de changement majeur ou même mineur.

Mise à jour novembre 2019 : la dernière mise à jour Google BERT a amélioré l’algorithme en utilisant le machine learning pour mieux traiter la longue traîne et leur contexte.

okgoogle

Sources : Apple Siri, Google Now, Microsoft Cortana, HFR, Huffpost Business, L’Atelier, iMatrix

Le Guide pour bien utiliser Google Adwords Customer Match (tutoriel)

La division Adwords de Google a lancé fin septembre 2015 un nouveau produit : Customer Match, ou ciblage par liste de clients.
Cet outil est à utiliser dans vos campagnes Adwords. Il vous permet d’utiliser des adresses e-mail pour cibler vos prospects et optimiser votre visibilité auprès de ces clients.

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Mais ça sert à quoi Adwords Customer Match ?

La réponse est simple : après avoir importé une liste d’adresses e-mail au sein de Google Adwords, cela permet de diffuser des annonces publicitaires en ciblant les visiteurs connectés à Google Search, Youtube ou Gmail correspondant aux adresses e-mail insérées. En d’autres termes, cela permet de réaliser des campagnes de plus en plus ciblées et personnalisées via l’identité du visiteur ! De plus, Google a également intégré au sein de Customer Match une autre fonctionnalité nommée Similar Audiences, qui permet de cibler les personnes inscrites sur la liste d’adresses e-mail, mais également de nouveaux prospects qui ont des intérêts similaires et des caractéristiques communes aux personnes de la liste.

Imaginons un exemple : Patrick gère un site e-commerce spécialisé dans la vente d’aérateur à membrane de diamètre 40/32 pour climatiseurs muraux réversibles en céramique teinté. Il possède donc une base de clients qui ont déjà acheté l’un de ses très nombreux produits. Il possède également au sein de cette base des clients fidèles, qui achètent des aérateurs à membrane de diamètre 40/32 fréquemment. Patrick va alors importer cette base de clients fidèles dans Google Adwords pour le Customer Match via leurs adresses e-mail. Il va ensuite mettre en place une campagne de publicité en ligne Youtube visant à promouvoir le remplacement du joint en caoutchouc par un joint en silicone dans les nouveaux aérateurs à membrane (une nouveauté très attendue !). Et bien grâce au Customer Match, ses clients fidèles verront sa publicité s’afficher dans Youtube lorsqu’ils seront connectés à leur compte Google. Et comme Patrick a activé la fonctionnalité Similar Audiences, sa publicité est également diffusée à des nouveaux prospects, aussi passionnés par l’aération à membre de diamètre 40/32.

Cela permet ainsi de délivrer une plus grande visibilité de la marque, avec le bon message à une audience intéressée et réceptive, tout en permettant de découvrir de nouveaux prospects pertinents. Nous allons voir comment mettre en place une première liste d’emails pour Customer Match.

D’abord les conditions

Comme on joue avec des données personnelles, il y a de nombreuses conditions à respecter avant de pouvoir utiliser Customer Match :

  • La collecte des adresses e-mail doit provenir des prospects à partir de votre site web (clients, inscrits à la newsletter, etc.), application(s) ou magasin(s) physique(s). Donc une source legit !
  • Vous devez préciser dans vos règles de confidentialité (sur votre site ou autre) que vous communiquez les informations de vos utilisateurs à des tiers à des fins publicitaires. Lorsque la législation (voir votre Convention Collective) vous l’impose, vous devrez également demander leur consentement.
  • Vous devez respecter toutes les lois et règles en vigueur en matière de diffusion d’annonces (ce qui est de toutes façons une condition nécessaire pour faire de l’Adwords).
  • Le fichier d’importation des adresses e-mail doit être au format .csv, ne pas dépasser 25 Mo (si ça dépasse, vous découperez en plus petits fichiers) et les adresses e-mail séparées par une virgule ou saut de ligne.
  • Prévoir une page permettant de désinscrire l’utilisateur à la réception d’e-mails de votre part (ça peut aussi être une page indiquant comment se désinscrire de votre liste de diffusion).
  • L’utilisation de Similar Audiences ne peut se faire que sur Youtube et Gmail actuellement.
  • Avoir de quelques à minutes à plusieurs heures devant soi. En effet, lors de l’importation de votre liste d’e-mail, un processus automatique se met en place afin de valider votre liste : ce processus contrôle la conformité du fichier et des adresses e-mail et la concordance avec les comptes Google existants. Ce n’est qu’une fois ce processus de vérification terminé que vous pourrez utiliser votre liste pour le ciblage de vos campagnes.

Une fois que vous êtes parés avec votre campagne, c’est parti !

Importation et Réglage de la liste

1ère étape : Tout d’abord, nous allons nous rendre dans le compte CM, puis dans l’onglet en haut Comptes pour aller ensuite dans Audience dans le menu à gauche. Une fois sur la page Audience, se diriger vers la partie Créer une liste de remarketing puis Adresses e-mail de clients et enfin Créer une liste.

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Vous arrivez ainsi sur l’écran qui va vous permettre de configurer et d’importer votre liste. Sachez que vous pouvez également accéder à cet écran sur le compte Adwords, via Bibliothèque partagée > Audience > Créer une liste.

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2ème étape : C’est parti pour créer cette liste :

  • Nom de la liste de diffusion de clients : inscrire un titre bien descriptif basé sur les attributs de prospection (c’est très utile par la suite).
  • Comment créer votre liste ? Permet de croiser des listes entre elles dans le cas de listes déjà crées via Combinaison personnalisée. Dans le cas d’une création de liste, laisser sur Importer des adresses e-mail de clients.
  • Sélection du fichier : sélectionner le fichier contenant les adresses e-mail. Les adresses n’ont pas besoin des adresses Gmail uniquement. Dans le cas d’adresses non-Gmail, Google va essayer de matcher ces adresses avec des utilisateurs existants. Et il le fait mieux que Facebook ou Twitter.
  • Case à cocher : Ces données ont été recueillies et sont actuellement partagées avec Google conformément aux règles de Google.
  • Lien pour désactiver la réception d’e-mails : indiquer le lien vers votre site où le visiteur pourra indiquer qu’il souhaite ne plus être sur la liste.
  • Durée de validité : Par défaut et maximum 180 jours. Le mieux est de laisser cette valeur, sauf besoins spécifiques (petite campagne, campagne unique, etc.).
  • Description : Falcultatif. Permet d’ajouter plus de détails par rapport à la liste.

3ème étape : On clique sur le bouton customer_match_003b et c’est parti pour l’importation !
Si vous avez beaucoup d’adresses, sachez que l’importation peut durer jusqu’à 12 heures.

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4ème étape : Une fois l’importation terminée, vous êtes redirigé vers la page Audience, avec une ligne dans le tableau correspondant à votre liste. Le libellé En cours… signifie que votre liste est en train de passer le processus de conformité et de concordances (voir la partie des Conditions plus haut). Une fois ce (long) processus terminé, on peut utiliser notre nouvelle liste !

Fin !

Et voici pour le Guide d’utilisation de Customer Match. Pour ensuite cibler votre campagne avec cette liste, Google Adwords propose différents procédés selon le type de réseau :

  • Pour diffuser sur Gmail, au sein de votre campagne de type Réseau Display uniquement et après avoir cliqué sur Ajouter un ciblage après avoir choisi la campagne et le groupe d’annonces, la configuration du Ciblage se fait en choisissant la valeur Centres d’intérêt et listes de remarketing puis sur Listes de remarketing et enfin sélectionnez votre liste.
  • Pour diffuser sur le Google Search, ajouter la liste à une campagne de type Réseau de rechercher avec Display sélectif ou Réseau de recherche uniquement.
  • Enfin, pour diffuser sur Youtube, il vous faudra une campagne de type Vidéo en ligne.

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Au final, Google a créé une chouette fonctionnalité permettant de mieux personnaliser les campagnes de publicité en ligne. A noter que Facebook et Twitter proposent également ce genre de fonctionnalité (respectivement Facebook Custom Audiences et Twitter Tailored Audience), mais Google propose en moyenne un meilleur match des adresses e-mail avec les comptes existants (cela dépend aussi de votre liste d’e-mails). Au final, Google et Facebook sont de très bonnes plate-formes pour la publicité en ligne basée sur l’identité ; Twitter a encore pas mal de travail à faire.

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Joyeux ciblage !

 

Sources : Support Google, HFR (smileys), WordStream

Comment booster les conversions du site d’un restaurant ?

Aujourd’hui, vous êtes dans la situation suivante : vous avez un restaurant (ou un client qui a un restaurant) avec un site web qui lui est dédié. Et vous voudriez bien améliorer vos taux de conversion : améliorer le taux de réservation, le taux d’appel, etc. pour avoir comme finalité une croissance de votre clientèle.

Voici donc 9 conseils, destinés autant pour le site de la boulangerie du coin que pour le restaurant cinq étoiles, pour devenir le Gordon Ramsay ramsay_smiley de votre site web : améliorer sa visibilité , faire baisser son taux de rebond et enfin faire plaisir à de nouvelles bouches :

1- Embaucher un photographe professionnel

Et oui, il faut savoir que si un visiteur visite votre site, c’est en premier lieu pour avoir plus d’informations. Le site web d’un restaurant est la devanture virtuelle qui permet l’accès à l’information pour ceux qui ne sont pas physiquement sur place, devant le restaurant. Et ici, l’information principale est votre produit. C’est un des facteurs qui permet de vous différencier d’un restaurant concurrent, en mettant en avant votre unicité et votre talent.
Prenons par exemple un internaute qui visite votre site, il n’a peut-être pas encore faim (probablement digère-t-il le clafoutis aux courgettes du midi). Vous avez peu de photos sur votre site ou alors vous en avez mais de mauvaise qualité ou réalisées dans l’amateurisme total. Le visiteur a donc peu envie de se déplacer à votre restaurant, puisque les photos de vos produits ne sont pas flatteuses.


La vache, ça donne pas envie… [Source]

C’est le but des photos : donner envie au client de se déplacer chez vous. Elles sont capitales pour un site de cette thématique et la tendance de cette même thématique depuis quelques années est aux sites fullscreens, avec de belles photos en quantité. Il est donc important d’utiliser les talents d’un photographe professionnel pour mettre en valeur vos produits et donner ainsi l’eau à la bouche aux visiteurs.

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Là, tout de suite, ça donne faim ! [Source]

La recette est donc simple ici : faites faire de belles photos de vos beaux produits pour déclencher un sentiment d’envie et d’appétit chez le visiteur. Voici quelques exemples de sites Awwward winners dans la catégorie « Restaurant » et qui donnent faim :

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2- Fournir plus de détails sur votre Menu

Lorsqu’un potentiel client visite votre site, fournissez avant tout un menu mis à jour, avec les plats actuels, les promos en cours et aussi plus de détails sur les plats. Vous avez la possibilité de fournir plus d’informations dans cette partie sur votre site que sur votre menu papier en restaurant, donc profitez-en !

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Il peut ainsi s’agir de détails tels que la composition des plats, la méthode de réalisation, une vidéo de making-of, la présence ou non d’allergènes, un tri des plats (un tri autre que Entrées, Plats, Desserts), des photos descriptives.

3- Utiliser les Réservations en ligne

Même si notre ère actuel favorise toujours les réservations par appel téléphonique, les réservations en ligne vous permettent d’offrir un autre moyen de réservation pour les clients.
Si vous me dites que de tels systèmes sont très chers ou réservés à de gros restaurants, et bien je vous dis que vous vous trompez, petit coquin ! lignac_smiley

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Exemple avec Opentable

Si vous êtes ou disposez de développeur compétent, un système basique de réservation en ligne est relativement simple à développer : il ne s’agit ni plus ni moins que d’un formulaire avec certains champs, qui enregistre l’envoi dans la BDD et l’affiche dans le Back-Office du site, qui déclenchera alors une alerte email par exemple sur le smartphone ou l’ordinateur du restaurateur.
Et si vous êtes sur WordPress, vous avez de nombreux plugins tels que Bookings, easyReservations, Restaurant Reservation, Restaurant Manager

4- Indiquez toutes les informations pratiques possibles

Personnellement, il m’est déjà arrivé de ne pas aller à un restaurant car le site web ne m’indiquait pas comment le trouver (ça peut sembler dingue un tel oubli) ou pas assez précisément. Donc en plus de votre localisation, ne soyez pas avare de détails pratiques, tels que les horaires d’ouvertures, les jours de promotion, un plan Google Maps voir Street View, la prise en charge des différents moyens de paiement…
Mettre autant de détails est une chose que sûrement peu de vos concurrents locaux font et vous avez donc une chance de vous démarquer des autres. Évidemment, ces détails doivent être inscrits sur les autres sites où votre site est inscrit, tels que Google Local, Facebook, TripAdvisor, LaFourchette…

5- Faites du Community Management

Si votre restaurant s’y prête, faites du community management, n’hésitez pas à vous inscrire sur les principaux réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Google+. Non seulement cela renforce votre visibilité, mais aussi vous rapproche de vos clients. Faites des promotions pour Facebook uniquement par exemple, pour favoriser le partage de votre actualité. De plus, n’hésitez pas à intégrer ces réseaux sociaux dans votre site (par exemple, une page dédiée aux promotions sur Facebook ou encore les dernières actus de votre fil Twitter).
Pour ouvrir votre restaurant au monde, ne faites pas l’autruche et adaptez-vous. Cela inclut donc les réseaux sociaux, incontournables aujourd’hui.

6- Une Newsletter pour rappeler que vous existez

L’axe de la newsletter permet de marquer des points dans la fidélisation, autant que pour les réseaux sociaux. Cela vous permet d’avoir une base de clients majoritairement fidèles et intéressés par votre restaurant. Pour avoir une base de cette qualité, il ne faut surtout pas forcer les visiteurs à s’inscrire sur votre liste. Encouragez-les, via l’obtention d’une promotion sur l’addition par exemple dans le cas d’une inscription. Vous pouvez également profiter de votre présence physique (votre restaurant donc) pour mettre à disposition des clients un moyen de s’inscrire à la newsletter à la fin du repas (une tablette vers le comptoir par exemple). Cela vous offre ainsi un second point de conversion pour votre newsletter.

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Au niveau des moyens concrets, vous avez de nombreuses solutions comme MailChimp ou MailPoet (pour WordPress).

7- Renforcez votre visibilité avec les sites thématiques

En plus de renforcer votre visibilité, la présence de votre site dans les nombreux sites thématiques dédiés au restaurant (tels que la Fourchette, TripAdvisor, Linternaute.com…) ajoute de nouveaux moyens d’expression de vos clients (les avis notamment). C’est équivalent à la multiplication virtuelle de votre devanture dans tous les coins de la ville.

8- Inscrivez-vous à Google Local My Business

Cela renforce de nouveau votre visibilité. Google Local permet de diffuser vos informations pratiques, vos photos de plats ou intérieures… liées à votre localisation sur Google Maps. Et si vous avez un compte Google+, c’est le bingo thatsabingo_smiley puisque vous pouvez associer les posts de votre page Google+ avec votre page Google Local.

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9- Rendez votre site Responsive

C’est peut-être l’un des points les plus importants. Un site responsive est obligatoire dans ce secteur aujourd’hui. Selon un sondage Nielsen (1500 participants), un site non compatible mobile vous prive d’une grande partie de conversion potentielle.
Ce sondage indique ceci, dans le cadre d’une recherche de restaurant :

  • 64% des utilisateurs de smartphone sont convertis dans l’heure, 44% pour les utilisateurs de tablette.
  • +75% de l’accès aux informations du restaurant se font sur le chemin (50% de cette activité dans la voiture).
  • Les utilisateurs de tablette sont plus enclins à regarder les avis et les menus, tandis que les utilisateurs de smartphone tendent à regarder plus souvent la localisation et les informations pratiques.
  • 95% des utilisateurs de smartphone ont au moins une fois utilisé ce dernier pour une recherche de restaurant.

Et encore, ce sondage date d’octobre 2012 ! Avec l’engouement croissant des smartphones qu’il y a eu depuis jusqu’à aujourd’hui, on comprends qu’avoir un site qui accueille les smartphones est une chose indispensable si vous souhaitez améliorer vos taux de conversion.

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Conclusion

Pour booster son taux de conversion, il faut en résumé être actif sur le suivi des réseaux sociaux et des sites thématiques, tout en optimisant son site web et l’accès à l’information. Aujourd’hui, encore 64% des sites français ne sont pas du tout compatibles mobiles. Bien que le Google Mobile Update du 21 avril a fait plus de peur que de mal, ne pas avoir un site web adapté aux mobiles pour son restaurant aujourd’hui laisse l’occasion à vos concurrents de vous dépasser. C’est comme si vous agitiez un panneau clignotant de 7x7m signalant « Vous pouvez faire mieux que moi ». On va éviter, non ? spears_smiley3

 

Sources : webmarketingToday, HFR (smileys), Awwwards

Le Taux de Rebond, c’est quoi et comment le réduire ?

Si vous faites attention à vos reports Analytics de votre site, vous aurez remarqué une vue concernant le Taux de Rebond, une statistique utile pour votre marketing web. Tout d abord, nous allons voir en quoi ce Taux peut être important pour votre site, puis nous verrons comment corriger la pertinence de cette vue et enfin quelles sont les actions à faire pour le réduire.

C’est quoi le Taux de Rebond, ou Bounce Rate ?

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En fait, c’est simple : ce n’est ni plus ni moins que la visite d’une page unique. Quand ce taux est élevé, Google Analytics parle d’une faible pertinence de la page par rapport au contenu que le visiteur souhaitait, tandis que Wikipédia nuance en évoquant la possibilité que le visiteur ait pu trouver son information rapidement car c’était clair et concis… Pour la définition, on retiendra celle de Scriptol :

C’est le pourcentage de visiteurs qui quittent le site après avoir consulté une page, donc qui ne désirent pas en consulter une autre. Ce paramètre est essentiel pour savoir ce que les visiteurs pensent de votre site.
[…] On interprète le taux de rebond en l’associant avec le temps passé:
Si le rebond est faible et le temps passé faible, cela signifierait que les visiteurs ne trouvent pas ce qu’ils cherchent et passent rapidement d’une page à l’autre.
Si le rebond est faible et le temps passé long, cela signifierait que les visiteurs sont intéressés par la page.

En bref, on peut résumer que les actions suivantes du visiteur lors de son arrivée sur le site résulteront en un rebond (ou bounce) dans Google Analytics :

  • Il clique sur « Précédent »
  • Il ferme son navigateur
  • Il tape une nouvelle URL dans son navigateur
  • Il clique sur un lien externe
  • Il ne clique pas sur un lien interne avant 30 minutes

Il n’y a pas de standard universel sur le temps minimum ou maximum où le départ d’un visiteur est considéré comme un rebond. Le Taux de Rebond est donc une formule qui peut se construire ainsi, pour une page donnée :

7c1f2df5d2ee377c8ef9d0519d83100d où :

  • Rb = Taux de Rebond
  • Tv = Nombre total de visiteurs ne visualisant que la seule page
  • Te = Nombre total de visiteurs arrivés sur la page (bounce et non-bounce confondus)

Pour résumer, il y a donc deux interprétations au Taux de Rebond, en mettant en exception le fait que le visiteur ait tout de suite trouvé son information sur la page :

Le visiteur n’a pas trouvé ce qu’il était venu chercher.
ou
La page web fut trop difficile à utiliser.

 

Une moyenne du Taux différente selon le type de site

Vous vous dites sûrement, si vous avez un Blog par exemple, que votre Taux de Rebond entre 90 et 95% est digne d’un film d’horreur car cela signifierait que 95% de vos visiteurs ne sont pas intéressés par votre blog…

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Et bien pas forcément !
Il y a deux conditions nécessaires pour correctement interpréter ce Taux de Rebond et bien exploiter son utilité. La première est de tout d’abord connaître la moyenne des Taux de chaque type de site. Car plus le type de site favorise le contenu en une seule page, plus le Taux de Rebond sera élevé.

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Jauge bleue : minimum | Jauge orange : maximum (source détaillée)

La deuxième condition est de rendre plus pertinent ce Taux de Rebond affiché dans Google Analytics. Et oui, car si un visiteur visite votre blog (ou site) directement sur la page de l’article puis lit pendant 25 minutes votre fabuleux article sur le Taux de Rebond (dolores) puis s’en va tout heureux… et bien il sera compté comme un bounce. Alors que le but original du Taux de Rebond, c’est de détecter un problème de pertinence de contenu ou d’accès au site.

Rendre le Taux de Rebond plus pertinent

Selon Wikipédia, la formule pour un taux de rebond plus pertinent est de cette forme :

Formule de Taux de Rebond amélioré

où :

  • Rb = Taux
  • Tv = Nombre total de visiteurs ne visualisant que la seule page
  • Te = Nombre total de visiteurs arrivés sur la page (bounce et non-bounce confondus)
  • Ps = Variable du temps de chargement moyen de la page

Nous allons voir comment rendre plus pertinent ce taux de rebond en partant de cette formule, à destination de Google Analytics seulement. Il existe deux méthodes sur la même notion. Quand quelqu’un arrive sur votre contenu, disons que ça lui prenne 5 à 15 secondes (et plus, selon votre site) pour comprendre si le contenu l’intéresse (si ce visiteur n’a pas eu de soucis d’accès au site aussi). Si cet internaute reste, on ne va pas la compter en bounce (ce qui est logique). Donc il faut dire à Google Analytics de ne pas compter en tant que bounce les visiteurs qui restent plus de 15 secondes sur le site.

1- Ajouter un « PUSH » d’engagement

C’est la méthode la plus simple. Elle permet d’ajouter dans Google Analytics la prise en compte du visiteur après 15 secondes sur la page et ne se compose que d’une simple ligne.

Si vous utilisez le code standard de Google Analytics – c’est-à-dire ga.js et _gaq.push() :

setTimeout("_gaq.push(['_trackEvent', '15_seconds', 'read'])",15000);

Vous placez ce code à cet endroit :

lower your bounce rate

Si vous utilisez le code Universel – c’est-à-dire analytics.js et ga() :

setTimeout("ga('send', 'event', 'unbounce', '15_sec')", 15000);

Vous placez cette ligne à cet endroit :

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Et une fois placée, vous devriez constater dès les 2-3 premiers jours une baisse importante (relative à votre type de site) de la mesure de votre Taux de Rebond.

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(source et source)

2- Prendre en compte le scroll du visiteur

Nous avons mis en place un fire event quand le visiteur reste au moins 15 secondes sur la page. Mais nous pouvons améliorer ça et prendre en compte aussi si le visiteur scroll (évidemment, cette méthode est déconseillé aux sites fullscreen), pour rendre la valeur du taux de Rebond encore plus cohérente.

Pour les sites WordPress, utilisez donc directement le plugin Reduce Bounce Rate. Pour les sites non-WP, nous allons utiliser le code créé par Okoth1, le créateur du-dit plugin (il est donc à l’origine des codes suivants).

Si vous utilisez le code standard de Google Analytics – ga.js et _gaq.push() :

var trackScrolling=true;var stLogInterval=15*1000;var _gaq=_gaq||[];var stIntervalObj=null;
function TrackingLogTime(tosArray){return tosArray[0]==50?(parseInt(tosArray[1])+1)+":00":(tosArray[1]||"0")+":"+(parseInt(tosArray[0])+10)}
function startTrackScroll(){setTimeout(function(){window.onscroll=function(){window.onscroll=null;_gaq.push(["_trackEvent","Scroll",window.docTitle,"scrolled"])}},2000)}
function startTimeTracking(tos){startTrackScroll();window.stIntervalObj=window.setInterval(function(){tos=TrackingLogTime(tos.split(":").reverse());_gaq.push(["_trackEvent","Time","Log",tos])},(window.stLogInterval))}
jQuery(document).ready(function(){startTimeTracking("00")});

Si vous utilisez le code Universel – analytics.js et ga() :

var trackScrolling=true;var stLogInterval=15*1000;var _gaq=_gaq||[];var stIntervalObj=null;
function TrackingLogTime(tosArray){return tosArray[0]==50?(parseInt(tosArray[1])+1)+":00":(tosArray[1]||"0")+":"+(parseInt(tosArray[0])+10)}
function startTrackScroll(){setTimeout(function(){window.onscroll=function(){window.onscroll=null;ga("send","event","Scroll",window.docTitle,"scrolled")}},2000)}
function startTimeTracking(tos){startTrackScroll();window.stIntervalObj=window.setInterval(function(){tos=TrackingLogTime(tos.split(":").reverse());ga("send","event","Time","Log",tos)},(window.stLogInterval))}
jQuery(document).ready(function(){startTimeTracking("00")});

Ce code Javascript nécessite jQuery et doit être placé après la balise script
du code Analytics. La variable stLogInterval en début de code vous permet de personnaliser la durée du setInterval pour le push event. Ici, la valeur 15*1000 donne 15 secondes.

Pour résumer, ce code fait la même chose que le code précédent, à savoir notifier à Google que le visiteur qui reste plus de 15 secondes sur le site n’est pas un bounce, sauf qu’il y a aussi le scroll du visiteur qui est pris en compte pour indiquer que ce n’est pas un bounce.

giphyWah, ça bounce !

Sachez qu’avoir des données parfaites relatives au Taux de Rebond est une utopie : il peut y avoir de très nombreuses raisons pour qu’un visiteur quitte le site sans être satisfait du but de sa visite (et même le scroll peut en faire parti dans ce cas). On pourra toujours améliorer ce Taux de Rebond mais jamais avoir le Taux de Rebond véritable et réel du site (sauf si un jour Google Analytics nous implante des puces dans la tête).

Réduire le Taux de Rebond pour votre site

Vous avez rendu plus pertinent votre Taux de Rebond sur Google Analytics et c’est très bien. Mais ça ne fait pas forcément le café : ça ne masque pas le fait que vous avez peut-être des Taux de Rebond et qu’il faut améliorer votre site pour diminuer ce taux. Préparez votre audit on-site ! Voici quelques exemples pour améliorer votre taux de rebond :

  • Accélérer la vitesse et le temps de chargement du site (via Google PageSpeed Insights, GTMetrix…)
  • Rendre votre site Responsive ! Plus que le support des appareils mobiles, c’est l’ergonomie de l’adaptabilité de la taille d’écran qui offrira un meilleur accueil au visiteur.
  • Un contenu plus pertinent vis-à-vis des besoins et des envies des internautes
  • Se positionner sur d’autres requêtes (si votre expression actuellement positionné ne correspond pas à vos produits ou services)
  • Améliorer le ciblage des campagnes en lignes (Google Adwords…)
  • Rendre le texte plus lisible (associé avec la partie Responsive) : plus de contraste, meilleure taille, titres grands et visibles, espaces, listes à puces, organisation ergonomique…
  • Faire ouvrir vos liens dans de nouvelles fenêtres
  • Modérer la publicité et éviter les grandes publicités envahissantes

En bref, pensez visiteur et expérience utilisateur !

Conclusion

Il est à noter que si l’ajout du code JS pour le code Google Analytics peut améliorer la perception du taux de rebond dans vos reports, cela rajoute au final un setInterval de 15 secondes, soit une exécution du script toutes les 15 secondes. Si vous avez un site déjà très lourd en javascript et en setInterval, cela peut (tout relativement) augmenter un peu le CPU de la page. Google a dans cet esprit délivré un message par rapport à ces optimisations :

We hope this small fix will allow you to track and understand the users’ behavior and quality of the traffic coming to your website more accurately, and make more informed decisions. One thing website owners should be vary of, though, that not only the function may slow down the users’ experience, even insignificantly, but will also increase the volume of hits your site sends to Google Analytics, which might bring your usage over the limit (currently set at 10 mln hits per month). As such, this fix should only be applied when necessary and justified by the concept of the website and the landing pages.

En bref, en plus de parler du CPU de la page, Google précise que cela augmentera le volume de données que vous transmettez à Google Analytics et qu’il faut faire attention à ne pas dépasser la limite (qui est actuellement de 10 millions de hits / mois). Je rajoute aussi qu’il ne faut pas tomber dans « l’hypocrisie » en mettant le setInterval à 1 seconde pour fausser les stats. Ce n’est pas éthique.

blog-max-post3-5Je vous rassure, à ce taux-là c’est (presque) une utopie ;-)

Profitez bien de votre nouveau taux de Rebond !

Source : Bounce Rate (wiki) / Blog Google Analytics / Morefromyourblog.com